Fleur jaune

Fleur jaune

Plante inscrite à la Pharmacopée Française

C’est un arbrisseau ou arbuste de 1 à 7 m de hauteur, très ramifié. Il faut savoir qu’il existe deux sous espèces de cet arbuste: Hypericum lanceolatum Lam. subsp. lanceolatum et Hypericum lanceolatum Lam. subsp. angustifolium (Lam) N. Robson. Ces sous espèces se distinguent assez facilement par leur nervation : la subsp. lanceolatum a des feuilles possédant chacune 3 à 10 paires de nervures transversales ; la subsp. angustifolium a des feuilles sans nervures transversales. Elles ont toutes les deux de grosses fleurs jaunes qui persistent sur l’arbrisseau lorsqu’elles se fanent.

  • Nom courant : Fleur jaune
  • Autre nom : fleur jaune des hauts
  • Nom scientifique : hypericum lanceolatum Lam.
  • Famille : Hypericaceae
  • Espèce exotique : Non
  • Espèce indigène : Non
  • Endémique de la Réunion : Oui
  • Plante protégée : Non
  • Lieu la Réunion : Ouest, Nord, Sud, Est, Nord-Ouest, Nord-Est, Sud-Est, Sud-Ouest
  • Altitude : Les hauts
  • Toxicité : Non

Propriétés médicinales et utilisations

Les feuilles de la sous espèce Hypericum lanceolatum Lam. subsp. lanceolatum renferment des phénols, des flavonoïdes, des flavanes, des proanthocyanidols, des coumarines, des tanins gallique et des saponosides. Les feuilles de la sous espèce Hypericum lanceolatum Lam. subsp. angustifolium (Lam) N. Robson renferment quant à elles des flavonoïdes, des proanthocyanidols, des tanins galliques et des phénols.
Les vertus médicinales des deux sous espèces de Fleur jaune sont probablement les mêmes. En usage interne (tisane), la fleur jaune est très tonique et stimulante et s’avère efficace pour les personnes épuisées par les maladies chroniques. Dite bonne pour nettoyer le sang et faciliter la circulation, la fleur jaune est avant tout un dépuratif. Souvent citée comme « rafraîchissant » elle pourrait aider à lutter contre les inflammations et la fièvre.
En tisane à boire chaque soir avant les règles, celle ci serait recommandée chez les jeunes filles et femmes qui ne sont pas réglées régulièrement ou qui ont des règles douloureuses. De plus, le mélange de quelques fleurs laissées trempées toute une nuit dans du vin blanc avec du raisin marron et du mouroungue, peut être un complément pour le traitement des pertes blanches. Elle est également conseillée pendant la ménopause.
En usage externe (bains), les fleurs et les feuilles peuvent soigner la rougeole et la varicelle.

Sources
Lavergne Roger. Le grand livre des Tisaneurs et Plantes médicinales indigènes de la Réunion. Editions Orphie 2001.

Smadja Jacqueline et Marodon Claude. Le grand livre des Plantes médicinales de l’île de la Réunion, Inscrites à la Pharmacopée Française. Editions Orphie 2016.